17 mars 2017
OUBLI
Sortant de ma concentration en plein travail, je me dis :
« C’est bien, ce travail m’aide à oublier ».
Puis vient : « Mais oublier quoi ? ».
Alors soudain tout me revient en tête.
Le manque est une illusion douloureuse.
De trop nombreuses fois par jour il vient à mon esprit.
Le temps, seul remède à la peine ; en aurai-je jamais assez ?
Pour trouver et perdre quoi au bout ?
L’insensibilité est une garantie de stabilité.
Pour ne pas souffrir et ne plus en faire souffrir les autres.
En attendant, le chaos me malmène, imprévisible.
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